THE VENTURES - The Rat (1963)

Ce morceau de The Ventures, de Tacoma, Washington, a tantôt été baptisé The Bat, puis The Rat. Une chose est sûre: une sacrée grosse bestiole!

THE GUN CLUB - For the love of Ivy (1981)

The Gun Club, l'un des vaudous les plus méchamment spectraux de cette partie-ci du blues.

THE GUN CLUB - She's like heroin to me (1981)

The Gun club, de Los Angeles, a fait passer le swamp de Doctor John dans la twilight zone.

MIKIS THEODORAKIS - Cafe Rock (1969)

Mikis Theodorakis, de l'île de Chios, a composé des BOF fameuses, dont celle de Z, de Costa-Gavras. Après, il est devenu ministre sans portefeuille.

MIKE PATRINOS - Misirlou, Μουσουρλού (1930)

Mike Patrinos, de Grèce, et son fameux tube surf.

THE PIRATES - Cuttin'Out (1966)

The Pirates venaient de Californie, mais on les trouve sur une compil de Texas punk.

THE RONDELS - Satan's theme (1961)

The Rondels, de New-York city, ont vendu leur âme au diable. Du coup, le bassiste a fini vice-president de Epic Records, et le batteur haut gradé chez Columbia.

THE NOMADS - Icky Poo (1960's)

The Nomads s'amusaient à écrire Stray Cat Strut avant tout le monde.

THE BEES - Voices green and purple (1966)

The Bees, de Los Angeles, chantent la joie des effets secondaires.

LES OLIVENSTEINS - Euthanasie (1979)

Les Olivensteins, de Rouen, avaient une position très claire sur la question.

THE 5 JONES BOYS - Mr. Ghost Goes To Town (1937)

"He’ll shake his bones to hot saxophones, Cause Mr. Ghost is going to town.”

ANDRE WILLIAMS - Bacon fat (1957)

Andre Williams, de Bessemer, Alabama, invente la danse la plus grasse de l'histoire du saindoux.

MAMIE VAN DOREN with JUNE WILKINSON - Bikini with no top on the top (1964)

Mamie Van Doren, de Rowena, Sud Dakota, et June Wilkinson, de Eastbourne, Royaume-Uni, dans une ode aux subtilités du monokini.

13TH FLOOR ELEVATORS - Don't fall down (1966)

6

13TH FLOOR ELEVATORS - You don't know (1966)

5

13TH FLOOR ELEVATORS - She lives in a time of her own (1968)

4

13TH FLOOR ELEVATORS - Kingdom of heaven (1966)

3

13TH FLOOR ELEVATORS - Slip inside this house (1968)

2

13TH FLOOR ELEVATORS - You're gonna miss me (1966)

13th floor elevators, de Austin, Texas, fut l'un des plus puissants bolides cosmiques du genre.

THE FALL - Kurious Oranj (1988)

The Fall, de Prestwich, Grand Manchester, réhabilite le orange comme seule vraie couleur primaire.

EARL HAGEN AND THE INTERNS - New Interns Watusi (1964)

Earl Hagen, de Hollywood, dans un superbe exercice de contorsion vaudoue.

SLIM HARPO - Strange Love (1958)

Slim Harpo, de Baton Rouge, Louisiane, consacré "King of the bayou", fut l'auteur du poisseux Shake your hips repris par les Stones, mais aussi du supervénéneux Strange Love.

THE SWAMP RATS - Louie Louie (1967)

The Swamp Rats, de Pittsburgh, cumulent sur cette version de Louie Louie un son de guitare fuzz vraiment hyper méchant, et un des plus terrifiants hurlements de l'histoire du rock'n'roll.

FLORENCE PEPPER - China Rock (195?)

Une perle orientalisante...

THE IMPS - Uh Oh (1960)

L'instrumental préféré de Poison Ivy.

JODY REYNOLDS - Tarantula (1959)

Tant qu'on est à parler de Jody Reynolds et d'Al Casey...

MOSES LONGPIECE Aka JOHNNY LANCE - Slide her under the door aka The Big Tragedy (1963)

Parue sur la compilation Wavy Gravy, cette chanson sans titre et sans interprète fut baptisée "Slide her under the door" et créditée à un "Moses Longpiece" imaginaire. Grâce aux commentaires trouvés sur youtube, on sait maintenant que le chanteur s'appelait Johnny Lance, venait de Californie, et que ce superbe morceau spectral avait pour titre "The big tragedy". On reconnaît la patte de Jody Reynolds à la composition, Grand Fakir du Gothabilly, et le twaaaaaang d'Al Casey, maître ninja absolu du genre.

MOHAMMED RAFI aka TED LYONS AND HIS CUBS - Jaan Pehechaan Ho (1965)

Mohammed Rafi, de Kotla Sultan Singh, Pendjab, était un fameux chanteur de rock'n'roll.


Dans le film "Love Marriage" de 1959, on trouve une version préhistorique de Jaan Pehechaan Ho, et avec des danseurs masqués!

THE JUJUS - I'm really sorry (1966)

The Jujus, Michigan, remplacent les suites d'accords par un arpège sautillant et légèrement malade.

THE RATS - The Rat's revenge part 1 & 2 (1963)

The Rats, de Akron, Ohio, venaient vraiment du fond du garage, là où il se confond avec la nuit.

GANIMIANS AND HIS ORIENTALS - Come with me to the casbah (1959)

Charles "Chick" Ganimian, de Manhattan, New York, a failli devenir boucher, mais a finalement choisi le oud.

THE EMBERS - I walked all night (1962?)

Ce morceau des Embers, de Nashville Tennessee, est resté enfoui dans les cartons du studio Do-Ra-Me. Heureusement pour nous, les Cramps passèrent un jour près de sa tombe discrète, avec une pelle et une pioche...

THE SONICS - The Witch (1966)

7!

THE SONICS - Cinderella (1966)

6!

THE SONICS - Money (1966)

5!

THE SONICS - Psycho (1965)

4!

THE SONICS - Strychnine (1965)

3!

THE SONICS - Louie Louie (1966)

2!

THE SONICS - Have love will travel (1965)

The sonics, de Tacoma, état de Washington, ont choisi leur nom en référence aux usines Boeing.

THE HAUNTED - 1.2.5 (1966)

The Haunted, de Montréal, Québec: il y a deux versions de 1.2.5, mais d'habitude c'est l'autre qu'on entend. Ne cherchez pas, c'est celle-ci la meilleure!

WL HORNING - Rockin' n Rollin' ( ?)

Wl Horning, de Denver, Colorado, anticipe la vague lo-fi psychopathe avant tout le monde, et avant Wesley Willis, et parvient même à faire passer Hasil Adkins pour un type normal.

THE CRAZY TEENS - Crazy date (1959)

The crazy teens, de Tuscaloosa, Alabama, étaient précoces. Dave Reynolds avait déjà écrit la chanson à l'âge de 13 ans, mais il dut attendre que sa soeur soit assez grande pour qu'elle y colle des paroles.

THE INSTRUMENTALS - Chop Suey Rock (1959)

La chinoiserie est un passage secret qui part de la valse-musette et débouche dans le rock'n'roll, mais qui évite soigneusement la Chine, la vraie.

THE HONG KONGS - Surfin' in the china sea (?)

Il reste à écrire une histoire de la chinoiserie dans le rock'n'roll

THE TAMMYS - Egyptian Shumba (1963)

The Tammys, égyptologues.

BERNADETTE - The Slosh (1962)

Bernadette Castro, de Manhattan, New-York, a dirigé la société de canapés convertibles du même nom et a fait partie du cabinet du Républicain George Pataki. Heureusement, elle a aussi enregistré des trucs comme The Slosh.

THE SCOUTS - Mister Custer Stomp (1962)

The Scouts dans un exercice de danse cheyenne particulièrement cheyenne.

PAPA LIGHTFOOT - Wine, Women, Whiskey (1954)

Papa Lightfoot, de Natchez, Mississippi, livre le tiercé dans l'ordre.

THE CONTINENTAL COUSINS - Buddha (1961)

Il reste à écrire une histoire du bouddhisme dans le rock'n'roll.

THE CONTINENTAL COUSINS - Kana Kapila (1961)

The Continental cousins étaient belges. Après tout, il y avait bien un congo belge.

KENNY AND THE KASUALS - Journey to tyme (1966)

Kenny and the Kasuals, de Dallas, Texas, s'amusent à rebondir contre les parois élastiques du temps en rigolant de voir leurs dents qui clignotent.

THE DEADLY ONES - It's monster surfing time (1964)

Des fois, il faut arrêter de penser et se contenter de surfer avec les monstres.

THE MOVING SIDEWALKS - 99th floor (1967)

The Moving Sidewalks de Houston, Texas, rendent hommage au 13th floor elevators. Billy Gibbons deviendra ensuite barbu dans ZZ Top.

THE ILLUSIONS - City of people (1966)

The illusions, de St. Clair Shores, Michigan, chantent leur phobie sociale à grands tranchants de guitare.

LOS SAICOS - Demolicion (1965)

Los Saicos, de Lima, Pérou, s'appelaient en fait Los Sadicos. Pour alléger un peu le propos, ils enlevèrent une lettre à leur nom, mais on n'échappe pas à son destin. Saicos se prononce Psychos en anglais, ce qui annula tous leurs efforts.

THE NOVAS - The crusher (1964)

The Novas, de Minneapolis, dédient en 1964 leur tube protodeath-metal-garage au lutteur Reginald Lisowski, dit The Crusher.

H.M.S BOUNTY - Drivin' sideways on a one way street (1968)

Merrell Fankhauser chante la poésie sans fin des embouteillages cauchemardesques

H.M.S BOUNTY - A visit with Ashiya (1968)

Merrell Fankhauser, le surfer au nom de Walkyrie, dans l'une de ses fascinantes incarnations...

THE SCOTSMEN - Beer bust blues (1965)

The Scotsmen, Minnesota, et leur hymne graisseux à la bière de base.

ROOB LOR - Thom Pai (1970)

Le son est très garage, mais le morceau reste furieusement thaïlandais.

THE ONE WAY STREETS - We all love peanut butter (?)

Amour,fleurs et beurre de cacahuète.

KAI RAY - I want some of that (1961)

"J'en veux, j'en veux, j'en veux!" hurle Kai Ray en se tapant le bassin par terre. On ne sait pas ce que c'est, mais ça a l'air rudement bon.

HASIL ADKINS - I need your head (1955)

Sans doute un des morceaux les plus tarés de toute l'histoire du rock'n'roll.

HASIL ADKINS - No more hot dogs (?)

Hasil Adkins aurait inventé le psychobilly, mais plus sûrement encore le psychopathobilly.

HASIL ADKINS - She said (1958)

Hasil Adkins de Boone County, West virginia, faisait rien que laisser macérer des vieilles huiles dans son garage, en les coupant avec du slime. Voilà le résultat.

THE HUMAN BEINZ - Nobody but me (1967)

Sur ce single, The Human Beinz, de Youngstown, Ohio, étaient simplement irrésistibles.

DEAN CARTER - Rebel woman (1967)

Dean Carter, l'autre face!



Et parce que c'est tous les jours la journée de la femme, un lointain écho 90's

DEAN CARTER - Jailhouse rock (1967)

Sur cette reprise d'Elvis, Dean Carter, Danville, Illinois, chante vraiment comme s'il allait crever.

RANDY ALVEY AND GREEN FUZZ - Green fuzz (1967)

Randy Alvey and Green Fuzz, de Bridgeport, Texas, réhabilitent le vert comme couleur primaire.

ROS SEREYSOTHEA - Chnam Oun 16 (fin 60's?)

Ros Sereysothea, de Phnom Penh, fut assassinée par les Khmers rouges, comme toute la scène garage de l'époque.

THE CHOCOLATE WATCHBAND - Milkcow blues (1967)

The Chocolate watchband 4

THE CHOCOLATE WATCHBAND - Sitting there standing (1969)

The Chocolate watchband 3

THE CHOCOLATE WATCHBAND - In the past (1968)

Le Groupe de la Montre en Chocolat invente la machine à remonter le temps, mais le compteur est définitivement bloqué sur 1968.

THE CHOCOLATE WATCHBAND - I'm not like everybody else (1968)

The Chocolate Watchband, de San José, California, reprend avec une ferveur sans pareille la profession de foi des Kinks. Quand on écoute ça, on n'a plus jamais envie d'être comme les autres.

KIP TYLER - she's my witch (1958)

Dans le même registre, Kip Tyler, de Chicago, avait déjà posé les bases du gothabilly hanté en 1958.

ADRIAN LLOYD - Got a little woman (1966)

C'est l'autre face de Lorna, c'est lourd, lent et menaçant, et c'est sublime.

ADRIAN LLOYD - Lorna (1966)

Adrian Lloyd, de Orange County, connu aussi sous le sobriquet de "King of the surf drums" parce qu'il jouait dedits drums dans The Rumblers, a aussi poussé la chansonnette, inventant au passage le black metal.

KIM FOWLEY - Wildfire (1968)

Kim Fowley n'arrive pas à dormir parce que ça le brûle du dedans.

KIM FOWLEY - Man without a country (1970)

Kim Fowley, le "Dorian Gray du Rock'n'roll", cette fois caché sous le pseudo de King Lizard, a enregistré cette merveille en Suède.

KIM FOWLEY - The Trip (1965)

Kim Fowley, de Los Angeles, fait des cartes postales: "Un monde de crapauds et de fontaines vertes et de chiens volants et de chats d'argent et de rats d'émeraude et de nuages pourpres."

THE SENTINALS - Big surf (1963)

The Sentinals, de San Luis Obispo, Californie, déversent un océan dans leur garage. Au bout d'une minute, le solo atteint direct le point d'incandescence.

THE ELECTRIC PRUNES - Antique doll (1967)

Les Prunes électriques sont engourdies dans l'eau de vie, et l'horloge est arrêtée.

THE ELECTRIC PRUNES - I had too much to dream last night (1967)

Les prunes électriques, de San Fernando, Californie, donnaient une liqueur lysergique très prisée des amateurs.

LINK WRAY - Genocide (1969)

Link Wray était un indien shawnee.

THE WAILERS - Dirty robber (1959)

The Wailers de Tacoma, Washington. Le chanteur hullule comme s'il n'avait plus que quelques heures à vivre.

THE ELECTRIC PRUNES - Vox wah wah pedal radio spot (1967)

Pub

THE SEEDS - Six dreams (1967)

Les six rêves de maître Sky Sunlight Saxon: le garage débouche sur un jardin merveilleux.

THE SEEDS - A faded picture (1966)

Sur leur deuxième album, les Seeds passent à travers le miroir avec cette chanson sur les images et leur éclat transitoire.

THE SEEDS - Nobody spoil my fun (1966)

The Seeds, de Los Angeles: le morceau préféré de mon groupe préféré de tous les temps. Personne ne gâte mon plaisir, ok?

THE CALICO WALL- I'm a living sickness (1967)

The Calico Wall, de Minneapolis, chante les beautiful maladies.

GREEN SLIME - Green slime (1968)

Nul ne sait d'où ils venaient et ce qu'ils voulaient exactement. Ne reste de leur passage que cette chanson molle, destinée à illustrer le film mou du même nom.

Green Slime?

THE LITTER - I'm a man (1967)

The Litter de Minneapolis reprennent Bo Diddley à fond la caisse, passent le mur du son, et se désintègrent à la fin de la chanson dans un jardin plein de ptérodactyles. Un des grands accidents soniques des sixties, ce qui n'est pas rien.

THE NIGHT PATROL - Trippin' (1967)

Toujours de Fort Worth, pas loin de Dallas, The Night patrol déambule nocturnement derrière les parois du cerveau. Les couches de riff s'entrecroisent jusqu'à former des sédiments, de ceux où l'on peut voir en transparence des libellules préhistoriques polychromes, tout en rigolant cosmiquement.

? AND THE MYSTERIANS - 96 tears (1966)

Avec 96 tears et son orgue exagérément mixé DEVANT, Point d'interrogation et les mystérieux (Bay City, Michigan) font éclore sous le soleil du Garage une des fleurs les plus parfumées du genre.

LARRY AND THE BLUE NOTES - Night of the sadist (1965)

Fort Worth, ton univers impitoyable.

THE JADES - Little girl (1966)

A Fort Worth, Texas, il y avait comme on dit un nid.

THE ORANGE ALABASTER MUSHROOM - Your face is in my mind (2001)

The Orange Alabaster Mushroom, de Kingston, Ontario, appuie sur les parois élastiques de l'espace temps avec ce titre qu'on croirait tout droit sorti de la chaudronnerie à étoiles de l'année 1967. En plus, il y a Jean-Sébastien Bach au farfisa.

THE MOURNING REIGN - Satisfaction Guaranteed (1966)

The Mournin Reign, de San Jose, et leur hymne punk garage. Pas de commentaire superflu. Le monde attendait cette chanson et c'est eux qui l'ont faite.

THE BEAUTIFUL DAZE - City Jungle Part 1 & 2 (1967)

The Beautiful Daze, de Los Angeles, dans un exercice de guitare hachée du plus bel effet: la face B prolonge le trip, évoque un peu les talents de guitariste/désosseur du Docteur Eugene Chadbourne, et illustre soniquement les dernières volontés d'Aldous Huxley, griffonnées sur son lit de mort: "LSD, 100 µg, injection musculaire".

THE GROUPIES - Primitive (1966)

The groupies, de New-York, reprennent le riff de Smokestack' lightning, le déforment, l'aplatissent à coup de masse et le malaxent pour en faire un hymne menaçant et lourd comme un orage.

SHE - Outta reach (1970)

Pour répondre aux vilains Avengers d'hier, voici un groupe de filles de Sacramento. Méchant et superbe garage féministe avec un peu d'Art brut dedans. Je joins la couv de leur album pour qu'on comprenne bien le propos.

THE AVENGERS - Be a caveman (1966)

The Avengers viennent de Bakersfield, Californie. Méchante profession de foi, mais superbe tuerie garage. Ca parle de tirer des filles par les cheveux, et tout ça: c'est du rock régressif. La rythmique est implacable: tout tient dans les clap clap. Les types imitent Tarzan et Cheetah pour ponctuer.

LOS CHIJUAS - Changing the colors of life (1968)

Los Chijuas, de Ciudad Juarez, Chihuahua, Mexique, livrent là un pur chef d'oeuvre: orgue spectral, mélodie parfaite, et chant super juste, le tout dans la plus pure pulsation garage. Le texte décolle vers le folk-rock californien et évoque les temps qui changent. Le farfisa ne s'oublie pas.

THE RENEGADES - 13 women (1966)

Les Renegades viennent de Birmingham, Angleterre, mais ont fait carrière en Finlande. Le titre est une reprise de Bill Haley and the comets et le message est simple: "13 femmes et un seul homme en ville". Un gimmick à la Ennio Morricone pour une méchante musique de duel. Le chanteur est fabuleux. Le reste est méchant, bas de caisse, avec un solo de guitare super pourri génial.

THE WERPS - Shades of blue (1967)

The Werps est un groupe de Somerville (New Jersey): petit côté gothique vaguement menaçant, avec un joli orgue funèbre. Sur le refrain, tambour roulé et voix gorgée de soul. Monotone? Oui, mais le fantôme d'une mélodie sublime.

THE WHEEL-A-WAYS - Bad Little Woman (1966)

Les Wheel-a-ways, de Belfast: un des plus beaux moments de rage de l'histoire du rock, qui renvoie pas mal d'autres hurleurs à leurs chères études.